lundi 27 octobre 2008

ALICE COOPER : THE LAST TEMPTATION

Veritable maitre du hard rock grand guignol, donnant des spectacles inondés de fausse hémoglobine et de poupées démembrées, laid, maquillé à en faire peur, Alice Cooper reussi dans les années 70 à allier un style musical interessant à un veritable show basé sur ses propres decapitations et pendaisons.
Mais qu'en est il au milieu des années 90, le shock rocker est il depassé ou peut il encore tenir sur ses jambes ? En collaboration avec l'auteur americain Neil Gaiman qui en fera par la suite un comics, Alice écrit un concept album qui sort chez les disquaires le 12 juillet 1994.

Commençons par parler de l'histoire de l'album. Alice y mélange differents thèmes chères au fantastique comme le pacte faustien dans "Nothing's Free" ou encore les revenants dans "Bad Place Alone". Si on regrette le manque d'originalité, l'ensemble reste agréable à suivre et prenant.
Alice Cooper fait partit de ces chanteurs dont la voix se bonifie en vieillissant, à l'image de Bruce Dickinson ou encore Brian Johnson. On est peut être au bon milieu des nineties mais la voix d'Alice est toujours aussi efficace. Les morceaux sont honnetes, parfois prenants, sans être exceptionels. On retiendra trois titres particulierements bien reussi si on les comparent au reste de l'album : "Nothings Free", "Bad Place Alone", "You're My Temptation". Le reste des morceaux, sympathique, reste relativement quelconque.

"The Last Temptation" est un concept album honnète dont l'histoire accroche facilement, si on prend la peine de la suivre. Cela dit, ce n'est pas le meilleur d'Alice Cooper. Les fans seront contents, les desireux de decouvrir Alice Cooper se tourneront vers les valeurs sures que sont "Schools Out', "Killer" ou encore "Billion Dollar Babies".

Liste des morceaux :


1.Sideshow - 6:39
2. Nothing's Free - 5:01
3. Lost in America - 3:53
4. Bad Place Alone - 5:04
5. You're My Temptation
6. Stolen Prayer - 5:37
7. Unholy War - 4:10
8. Lullaby - 4:28
9. It's Me - 4:39
10 Cleansed by Fire - 6:13

Note : ***

du même groupe :

Vous allez aimer :
- School's Out
- Killers
- Billion Dollar Babies

A eviter :
- Brutal Planet
- Dragontown



Découvrez Alice Cooper!

dimanche 26 octobre 2008

KAISER CHIEFS: OFF WITH THEIR HEADS


Qu'est-ce que les Kaiser Chiefs? Sont-ils un "tas de merde middle of the road" selon Noel Gallagher, guitariste de ceux qui furent en leur temps dignes de s'appeler Oasis, ou "le prochain grand groupe anglais", selon les mots de Ricky Wilson, le chanteur, en l'an de grâce 2008? Trancher serait croire qu'il existe UN groupe anglais qui transmettrait le flambeau, tous les 10-15 ans, à son sucesseur. Ce qui est un peu caricatural, mais pas totalement faux. De plus, il est vrai que Oasis peine à faire oublier sa daube de 2005 (Don't Believe The Truth) et que ces quadragénaires (et oui: comme pour un coureur de 100m, même 40 ans est l'âge de la retraite dans le rock) ont réellement besoin de relève: ainsi, les Kaiser Chiefs. Revenons aux clichés d'observateurs confirmés de débuts de carrière: lorsqu'un groupe fait un bon premier album ("Employment", 2005), les critiques placent la barre très haut pour le deuxième, ce qui génère un gros stress et rend difficile l'élaboration d'un bon album. Et même si, au final, l'album est mauvais, le troisième sera donc l'album de la maturité, et la théorie se vérifie avec Jimi Hendrix, les Clash, les Ramones, U2, Aerosmith, Blue Öyster Cult, Sparks, Dogs, et, euh, d'autres.


Alors quand, chose extraordinaire, ledit deuxième est encore meilleur ("Yours Truly, Angry Mob", 2007), on s'attend pour le troisième à un truc qui va changer l'histoire du rock. Enfin... toutes proportions gardées, les Kaiser Chiefs restant un groupe d'indé parmi tant d'autres. Alors, faut-il leur couper la tête, comme le suggère le titre?


"Off With Their Heads" s'ouvre sur le succinct "Spanish Metal", dont l'intro couillue surprend, les 2 premières secondes: 2 secondes où l'on croit avoir affaire à un album de hard, n'est-ce pas magique? Enfin bon, sur un titre aussi froid, c'est peu... Surtout comparé au single, "Never Miss A Beat" au refrain accrocheur, qui prône l'ignorance. Tout un programme!

Un problème majeur sur cet album est le même que sur le premier: la toxicité des synthétiseurs. Pouah! Ils sont parfois acides et indigestes, comme sur "You Want History", dont le début ressemble à un des pires titres de l'histoire peu glorieuse de la techno. Heureusement, le groupe revient ensuite avec "Can't Say What I Mean", titre beau comme un hot dog trempé dans un verre de bibine un soir de match. Il précède "Good Days, Bad Days", le titre dansant de rigueur, et "Tomato in the Rain", le titre niais et creux pas tellement de rigueur. "Remember You're a Girl" vaut bien mieux, morceau rêveur, le seul qui marque une évolution dans le style du groupe et dans la voix de Ricky Wilson, portée par des choeurs cosmiques. Quel dommage que tout l'album n'ait pas été composé dans cette logique! Cela aurait été un renouveau total et un tournant dans la carrière d'un groupe qui a pour seule optique le pub rock. Pour le meilleur et pour le pire...

Note: ***

Liste des pistes:

1 Spanish Metal - 2:19
2 Never Miss a Beat - 3:08
3 Like It Too Much - 3:23
4 You Want History - 3:45
5 Can't Say What I Mean - 2:49
6 Good Days Bad Days - 2:54
7 Tomato in the Rain - 3:50
8 Half the Truth - 3:44
9 Always Happens Like That - 3:12
10 Addicted to Drugs - 3:53
11 Remember You're a Girl 2:38

Du même artiste:

- Employment
- Yours Truly, Angry Mob


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samedi 25 octobre 2008

BLACK SABBATH : PARANOID

Souvent deprecié à tort et consideré comme un sous produit de Led Zeppelin ou encore Deep Purple, c'est le jour de la mort de Hendrix, le 18 Novembre 1970, que le groupe britannique Black Sabbath sort son deuxième album : Paranoid.
L'album est boudé par les critiques de l'époque, pourtant le single éponyme se retrouve n°1 des charts anglais et c'est un franc succés.

Si Ozzy Osbourne et son groupe n'ont pas inventé l'eau chaude, il y a au moins trois innovations qu'on peut leur attribuer dans le monde de la musique. Alors que la plupart des groupes de hard rock de l'époque puisaient leurs inspirations dans le blues et leurs paroles dans le folk, Black Sabbath, lui, invente le riff métallique, volontairement ralenti par le jeu particulier de Tony Iommi, et developpe dans les paroles les thèmes du satanisme et de l'ésoterisme.
Vous l'aurez compris : Black Sabbath ne fait pas dans la dentelle et peut être assimilé à l'image suivante. Un gothique sauvage et completement dingue hurlant des incantations cabalistiques sur fond de tole froissé.
Et cette comparaison est immediatement justifié par "War Pigs", le morceau d'ouverture. On n'avait rarement vu un debut d'album si reussi et il faudra attendre les années 90 avec le Nevermind de Nirvana pour en revoir un aussi bon. On enchaine sans prendre le temps de souffler avec un des deux singles du disque. "Paranoid" est irreprochable, son riff d'anthologie n'a pas pris une ride en 37 ans. Si la ballade "Planet Caravan" ne restera pas dans les annales, elle est nécesaire et apporte un peu de douceur dans cet album qui n'en contient, pour le reste, pas une seule seconde. Si un doute subsisterait encore sur le style de musique que peut jouer le groupe, le morceau "Iron Man" met d'accord avec un riff qui donne plus facilement la gueule de boie que 4 bouteilles de vodka. Le reste de l'album est tout aussi excellent. On notera le trés bon "Hand Of Doom" et le flippant "Electric Funeral". On termine en beauté avec "Jack The Stripper/Fairies Wear Boots", un trip halucinogène de 6 minutes et 13 secondes, aux paroles completement barrés ("Yeah ! Fairies wear boots and you got to beilive me ! I saw her, I saw her, and I tell you no lies !".)

Cet album est tout simplement indispensable. Alors que "Cosa Nostra Beck-Ola" de Jeff Beck avait, en 1969 posé les bases du Heavy Metal, "Paranoid" est le premier album officiel du genre. Même après toute ces années, l'album n'a pas pris une ride. bien sûr, l'écoute de l'album donne l'impression de se faire arracher la tête à coups de pistolets à clous, mais qu'est ce que ça fait du bien...

Listes des morceaux :

1. War Pigs/Luke's Wall (7.55)
2. Paranoid (2.47)
3. Planet Caravan (4.24)
4. Iron Man (5.53)
5. Electric Funeral (4.47)
6. Hand Of Doom (7.07)
7. Rat Salad (2.29)
8. Jack The Stripper/Fairies Wear Boots (6.13)

Note : *****

Du même groupe :

Vous allez aimer :
- Black Sabbath
- Sabbath Bloody Sabbath

A eviter :
- Mob Rules
- Cross Purposes


Découvrez Black Sabbath!

vendredi 24 octobre 2008

LED ZEPPELIN: PRESENCE


"Presence" (1976) est un album méconnu. Mais contrairement à son successeur, "In Through The Out Door", il est injustement méconnu. En effet, il apporte un renoveau dans la carrière du groupe: Cet album est un album de rock progressif. Vous avez bien lu! Le groupe qui a inventé le hard rock et en devint un véritable monstre capitaliste se reconvertirait donc dans ce que certains appelleront -à tort ou à raison- du rock pompeux et grandiloquent? Oui. Et ce groupe, qui jusque ici n'avait écrit que de manière bien peu subtile, sur le sexe et la débauche, se fend de somptueux textes quasi-littéraires, sur "Achilles Last Stand" : "Oh, Albion remains, sleeping now to rise again"... où l'on retrouve néanmoins des thèmes du titre Kashmir, comme la fuite vers un monde idéal, en moins niais cependant. "For Your Love", titre poignant sur la consommation chronique de cocaïne au sein du groupe, bénéficie lui aussi d'une écriture exceptionnelle. Alors bien sûr,on arguera que la chanson sur la drogue est un thème réchauffé qui a encore de beaux jours devant lui. Mais bon, d'aucuns avoueront tout de même que cela vaut mieux que les "Presse-moi le citron jusqu'à ce que le jus coule le long de ma jambe" qui faisaient les choux gras du groupe au début de la décennie. "Tea For One", autre chef-d'oeuvre du songwriting, parle de la solitude des membres du groupe, en tournée ou en studio, loin de leur famille: Sittin, lookin at the clock, time moves so slow.


Musicalement, comme dit auparavant, le progressif domine. Sur la piste d'ouverture, "Achilles...", le rythme cavale comme un cheval au galop. Ce titre fut particulièrement travaillé: Jimmy Page passa une nuit entière en studio pour gérer multiples bidouillages et overdubs sur ce seul morceau. "For Your Life", dans ses élans tragiques, a un rytme de valse et une intro saccadée. Froide. Oui! Presence est bien un album polaire... Sur Royal Orleans, on redevient plus rock, tant dans la musique, plus rapide et chaude, que dans les paroles (sexe, sexe et sexe). Pour la suite: "Nobody's Fault But Mine". le riff est nappé d'effets électroniques de l'alchimiste Page qui montre qu'une fois de plus, il est bel et bien le directeur artistique de l'album. "Candy Store Rock" est insignifiant et n'apporte rien à l'album; "Hots On For Nowhere", malgré sa rythmique funky, ne fait pas mieux sur le plan créatif. Mais l'album est sauvé en apothéose: "Tea For One", le morceau de solitude, commence sur une intro pleine de joie puis continue en blues lent tandis que la guitare chante la complainte des musiciens regardant l'heure, ennuyés, seuls, loin de chez eux.


Pour finir, citons Iggy Pop, qui a toujours dit refuser de faire des albums reposant sur la technologie, puisque la technologie évoluant, la musique deviendrait elle-même ringarde. L'album, grandiloquent parfois, leste souvent, s'inscrit dans cette catégorie. D'ailleurs, au fond, il n'a rien inventé mais reste écoutable: il est envisageable de vénérer "Presence" en 2008.
Note: ***
Liste des pistes:

1-Achilles Last Stand
2-For Your Life
3-Royal Orleans
4-Nobody's Fault But Mine
5-Candy Store Rock
6-Hots On For Nowhere
7-Tea For One


Du même artiste


Vous allez aimer:
-Led Zeppelin II
-Led Zeppelin IV
-Physical Graffiti


A éviter:
-In Through The Out Door
-Coda

jeudi 23 octobre 2008

YES : UNION

Yes fait partit de ces groupes qui on trés mal digérés l'explosion du punk en Angleterre. A partir de 1980 et pour une bonne dizaine d'année, il faut s'appeler Pink Floyd pour oser jouer du rock progressif. Comme le prouve l'album 90125, sortit en 1983, Yes a trés bien compris que le temps n'était plus aux morceaux longs et aux inspirations orientals/science-fictionnesques. Mais ,helas, le déluge punk qui a deferlé n'a pas suffi. Et Yes a oublié le droit chemin qu'il s'était tracé pour essayer de revenir sur ses sources avec l'album Union, sortit en 1991.

Première constatation, l'album se veut l'union (d'où le titre) de tout les musiciens qui on pu passer par Yes depuis sa formation (c'est à dire 24 au total !). Alors on est clairement averti : l'album ne sera pas, mais vraiment pas homogène.

Rendons à Caesar ce qui est à Caesar, les membres de Yes on au moins compris une chose : en cette nouvelle décennie, il est hors de question de faire du rock progressif "pure souche". Les morceaux sont donc bien caractèristiques du debut des années 90 : soit niais à en crever, soit froid et sans interêt.Bien sur, les musiciens sont irréprochables, mais completements depassés. On pourrait comparer l'effort que produis Yes à celui d'un grand pêre tentant de rivaliser avec son fils de 25 an à un 100 mètres. La partie était perdu d'avance, mais on salut quand même l'effort de Yes qui essaye de s'accrocher au temps avec un acharnement impressionant qui a deja produit des albums interessant, et qui sait, produira peut être le classique de demain (même si on en doute.)

Liste des morceaux :


1. I would have waited forever (6:32)
2. Shock to the system (5:09)
3. Masquerade (2:17)
4. Lift me up (6:30)
5. Without hope you cannot start the day (5:18)
6. Saving my heart (4:41)
7. Miracle of life (7:30)
8. Silent talking (4:00)
9. More we live / Let go (4:53)
10. Angkor wat (5:23)
11. Dangerous (look in the light of what you're searching for) (3:38)
12. Holding on (5:24)
13. Evensong (0:51)
14. Take the water to the mountain (3:10)
15. Give & take (4:29)

note : *

Du même groupe :

vous allez aimer :
- Close To The Edge
- Fragile
-The Yes Album

A eviter :
- The Ladder
- Keys To Ascension



Découvrez Yes!

mardi 21 octobre 2008

GORILLAZ : DEMON DAYS


Gorillaz fait partit de ces formations musicales impossibles à classer. Bien des critiques on tenté de ranger ce groupe si particulier dans une case bien précise, mais Gorillaz n'est ni du trip-hop, ni du rock alternatif (termes regroupant à proprement parler, toût et n'importe quoi...), ni du hip-hop, ni de l'electro... Bien loin de produire une musique inaccessible au commun des mortels (excés dans lequel tombe la plupart des groupes atipiques), Gorillaz doit être consideré comme un groupe populaire qui merite amplement son succés. La formation prend vie en en 1998 du talent musical de Damon Albarn (ancien leader de Blur) et de la plume de Jamie Hewlett (dessinateur d'un comics du nom de Tank Girl). Le groupe est totalement virtuel, et les musiciens, quand à eux, sont interchangeables.
Deja, on note la participation bienvenue de plusieurs artistes du monde de la musique comme De La Soul sur "Feel Good Inc" ou encore Ike Turner sur "Every Planet We Reach Is Dead". L'album s'ouvre avec une intro qui plonge immediatement celui qui l'ecoute dans le monde de Gorillaz. Un monde futuriste, cyber punk, où la depravation règne en maitre et où la police (on note les sirènes) ne fait pas mieux. Les pistes oscillent entre trip électro ("Oh Green World"), et envolées lyriques laissant des doutes sur le type de champignons que peut apprecier l'auteur ("Don't Get Lost In Heaven"). Le toût forme un ensemble coherent et agreable à l'oreille. La fusion des genres est parfaite et prend toute sa signification sur des morceaux comme "DARE" ou encore "Feel Good Inc", qui font partit des singles extraits de l'album. On regrettera quand même des morceaux comme "White Light" ou encore "All Alone", qui coutent la cinquiéme etoile à cet album, par ailleurs, impeccable
Gorillaz était un groupe à craindre. Quand je l'ai abordé j'était plein de prejugés : comment le leader d'un groupe de britpop comme Blur (nous nous accorderons pour dire que, si la britpop peut être sympathique et nous à accordé de grands moments, elle reste marqué des années 90), pouvait il s'adapter à son temps et sortir un des albums dignes d'interets ? Mais je m'était trompé, si leur premier album était sympathique, leur deuxieme album est magnifique. Et Damon Albarn est plein de ressource comme il nous l'a encore prouvé en 2007 avec The Good, The Bad And The Queen. Une formation folk plus que réussie...
Liste des morceaux :


1. Intro
2. Last Living Souls
3. Kids With Guns
4. O Green World
5. Dirty Harry
6. Feel Good Inc.
7. El Manana
8. Every Planet We Reach Is Dead
9. November Has Come
10. All Alone
11. White Light
12. DARE
13. Fire Coming Out of the Monkey's Head
14. Don't Get Lost in Heaven
15. Demon Days
16. 68 State (Version Japonaise seulement)

Note : ****
Du même groupe :
Vous allez aimer :
- Gorillaz




Découvrez Gorillaz!

lundi 13 octobre 2008

AEROSMITH : GET A GRIP


Cet album mérite pour qu'on se penche dessus. Non pas pour ses qualités artistiques, mais bel et bien pour le record qu'il a battu: meilleure vente d'album d'Aerosmith (20 millions d'exemplaires écoulés) depuis le premier album de ce groupe de Hard Rock américain, depuis 1973, date de son premier album éponyme.
Alors, cet album valait-il un brouhaha pareil? Ce n'est pas l'album de la révélation pour ce groupe (internationalement reconnu depuis "Rocks" 1976), ni celui du come-back ("Done With Mirrors" en 1985), ni celui de la reformation ("Permanent Vacation" en 1987), non, il marque bel et bien la fin des derniers morceaux objectivement politiques ou choquant la bonne morale (comme sur Pump, le précédent opus) et la fin du hard des racines chez Aerosmith. N'ayons pas peur des mots: on parlera définitivement de... Rock FM. Ou rock de radio. Creux. Commercial. Mais au-delà de ces considérations, examinons la bête. La vache de la pochette apporta-t-elle du lait frais ou une bouse malodorante?

On commence comme il se doit avec le morceau "Intro". Tyler y rappe légèrement, mais heureusement, pour une vingtaine de secondes seulement, on respire... Passage à "Eat The Rich", tube au titre légèrement démagogue ("Bouffez les Riches", allez, pourquoi pas). Par son rythme funky sympathique, agrémenté de quelques guitares hard rock, il peine tout de même à faire oublier la production assez commerciale: la batterie est assez mise en avant, ce qui pourrait donner un son assez tribal au groupe mais qui rend, en fin de compte, puisque le batteur n'est qu'une bourrique en mal de coups de pied au cul, très mal. Sans stigmatiser le groupe suivant, on parlera d'une production à la U2, en pire. Ensuite arrive Get a Grip, la chanson-titre. Elle s'ouvre par un rot. Vous avez bien lu. Affligeant! Quelle lourdeur! Et puis pourquoi?Pourquoi se réduire à une telle gaminerie sans laquelle le disque se serait sûrement aussi bien vendu?

"Livin' On The Edge" ressemble à "Venus In Furs" du Velvet Underground, par ses coups de tamburin répétés lentement en intro. Rendons hommage à cette chanson pour être assez belle, pour un tube FM. La production 90's fait des siennes sur "Shut Up and Dance", aux allures de "Walk This Way" (sur l'album "Toys In The Attic", 1975), mais assez défoncé, plus saccadé et laid à l'écoute.

On passe ensuite aux ballades. Les années 80 du hard rock ont été le terrain de jeux des ballades: Scorpions, Guns N' Roses, Bon Jovi... Pour conserver son avance dans ce domaine dans les années 90, Aerosmith pond trois morceaux de ce style, qui ne se valent pas tous: Cryin', assez minable pour ne pas exagérer, plat, inutilement violent et sans beaucoup de sens; Crazy, qui relève le niveau, sur laquelle Tyler ressemble à un poète qui déclame son texte à son rythme, derrière lequel jouent des musiciens, plutôt bon donc; Amazing, entre les deux, ne vaut pas grand-chose, mais les hurlements (tant dans la voix que dans les instruments) sont plutôt rares. L'album s'achève avec "Boogie Man", qui, du haut de ses 2'15, ne sauve pour ainsi dire rien. Et oui, difficile de partir dans une impro blues planant avec si peu de place à remplir sur le CD...

En conclusion, nous dirons donc que cet album , s'il vaut le commentaire, est assez mitigé. Pour un album de Rock FM, il est assez réussi du pint de vue artistique. Mais tout de même, on s'attendait à mieux de la part d'un groupe qui avait habitué nos ancêtres à "Rocks" ou "Toys in The Attic"...

Note:**1/2

"Intro"
"Eat the Rich"
"Get a Grip"
"Fever"
"Livin' on the Edge"
"Flesh"
"Walk on Down"
"Shut Up and Dance"
"Cryin'"
"Gotta Love It"
"Crazy"
"Line Up"
"Can't Stop Messin'"
"Amazing"
"Boogie Man"

Du même artiste

Vous allez aimer:

-Get Your Wings
-Toys In The Attic
-Rocks

A éviter:

-Rock in A Hard Place
-Pump

IRON MAIDEN : THE NUMBER OF THE BEAST



Souvent déprecié par les critiques, le groupe de heavy metal britanique Iron Maiden connut un succés relatif en Europe dés la fin des années 70. Il fallut attendre la sortie de "The Number Of The Beast" le 22 Mars 1982 pour que le succés d'Iron Maiden explose pour toucher le monde entier.

La pochette merite qu'on s'y attarde quelques instants. Dessinées par l'inevitable Derek Riggs, le Roger Dean du heavy metal, represente Eddy, la mascote du groupe, en train de jouer au pantin avec le diable. Si la pochette peut en rebuter certain par son mauvais gout et son côté sataniste ambigue, elle represente bien le compromis que le groupe voulait obtenir entre parodie, clichés du heavy metal, et monstre sadique au style musical bien defini. La sortie de "The Number Of The Beast" représente également l'arrivée de Bruce Dickinson comme nouveau chanteur du groupe, remplaçant de Paul d'Ianno qui ne parvenait pas à suivre le rythme du groupe.



L'album s'ouvre avec l'excellent "Invader", simple et efficace, ce morceau relatant l'invasion de l'Angleterre par les Normands semble parfait pour l'entrée en matière. On enchaine sans reprendre son soufle avec ce qu'on pourrait appeler une "ballade". "Children Of The Damned" inspiré du "Village Des Damnés" de Carpenter, et de sa suite "Les Enfants Des Damnés", suit en effet la structure couplet lents et reguliers et refrain qui lorgne vers le slow (si on fait abstraction des hurlements desarticulés de Dickinson, qui font, il faut l'admettre, autant de bien à la matière grise qu'ils ne font de mal aux timpans.) On passera sur "The Prisoner" pour s'interesser sans tarder au sublime "22 Acacia Avenue", suite du morceau "Charlot The Harlot" du premier album du groupe. Relatant l'histoire d'une prostituée vivant dans une Londres de la fin du XIXéme, on admirera cette fois encore le jeu d'intonation de Dickinson. Viens alors la piece maitresse de l'album. Le magnifique morceau "The Number Of The Beast". Si on peut penser au premiers abords à une ôde à Satan, il n'en est rien. Les textes, inspirés d'un rêve de Dickinson (je le plains d'avoir des rêves aussi horribles), font plus office de mise en guarde contre le satanisme et ses dangers, à la manière du groupe de Ozzy Osbourne, Black Sabbath. L'album prend fin avec l'enchainement de "Run To The Hills" (dont on retiendra le rythme de batterie), "Gangland" (si le morceau est bon, il reste moins interessant que le reste de l'album), et "Hallowed Be Thy Name" qui cloture magnifiquement l'album avec les plaintes desesperées de son condamné à mort et son jeux de solo à double guitare entremelées à couper le souffle.

En definitive, "The Number Of The Beast" semble bien être le chef d'oeuvre d'Iron Maiden. Il marque le point de depart d'une longue serie de succés comme "Powerslave" ou "Seventh Son Of A Seventh Son". Malgré tout, il n'en reste pas moins un concentré d'une musique lourde au son metallique prononcé. Amateur de folk, de pop et de soft rock, passez votre chemin...
L'album est riche, regroupe le meilleur de ce qu'a pu faire et fera sans doute Iron Maiden au long de sa carrière. Comme l'apogée sanglante de la vierge de fer...

Liste des chansons :

1. Invaders
2. Children Of The Damned
3. The Prisoner
4. 22 Acacia Avenue
5. The Number Of The Beast
6. Run To The Hills
7. Gangland
8. Hallowed Be Thy Name

Dans la version réeditée de 1998, on decouvre un morceau tiré de la face B de "Run To The Hills" : "Total Eclipse" relate la disparition du soleil comme chatiment divin.

Note : ****

Du même groupe :

Vous allez aimer :
- Powerslave
- Live After Death
- Seventh Son Of A Seventh Son

A eviter :
- A Matter Of Life And Death
- The Factor X




Découvrez Iron Maiden!

AIRBOURNE - RUNNIN' WILD



Airbourne est un groupe assez récent: malgré ce que son imagerie pourrait laisser croire, ce n'est pas un vieux Metal Band ringard des années 80. Son histoire est celle des deux frères O'Keefe, qui s'emmerdaient sec dans leur vieux bled australien, et ont décidé, après avoir dévoré la collection de vinyles hard rock de leur oncle (AC/DC, Rose Tattoo, Motörhead, etc.), de se mettre, comme tant d'autres avant eux, à faire du Rock. Un parcours bien banal, jusqu'à un album qui ne l'est pas (et qui est paru, à ce qu'on dit, en Australie un an avant le reste de la planète).


A partir de ce moment, les personnes qui ont entendu ce groupe se divisent en deux parties, ou trois, si on compte tous ceux qui refusent cette orgie de son saturé et bourrin: Ceux qui aiment, tout simplement, et ceux qui se plaignent d'un éventuel plagiat d'AC/DC.


Bien entendu, "ils ont tout pompé à AC/DC", "Que du déjà entendu", mais au fond, où est le problème?
C'est vrai quoi. Il faut regarder la vérité en face: rien de subtil (que ce soit dans les paroles, énormes clichés, comme "Cheap Wine and Cheaper Women", ou dans la batterie qu'un manchot pourrait assurer les yeux bandés) mais un album excellent, dans l'ensemble. Les instruments, en une machine hard rock incroyablement coordonnée, se déchaînent: dans le riff de "Stand Up For Rock & Roll", on sent l'énergie du groupe, la sueur qui gicle à travers l'ampli. Le morceau éponyme, lui, nous emmène à travers la nuit à toute berzingue avec une urgence folle. Une urgence limite punk, rare dans le hard rock. Même si le tempo se ralentit parfois (le "Too Much, Too Young, Too Fast" tellement classe, ou le non moin stylé "Fat City"...), le groupe quitte le studio sur un "Hellfire" torché, de deux minutes, non moins hard et excitant. Ce premier opus dégouline de bière et de transpi: on finit par en redemander! Hélas, rien de novateur et d'impérissable dans cet album, ce qui lui coûte malheureusement sa cinquième étoile...

Note: ****

"Stand Up For Rock 'N' Roll" - 4:01

"Runnin' Wild" - 3:38

"Too Much, Too Young, Too Fast" - 3:42

"Diamond in the Rough" - 2:54

"Fat City" - 3:26

"Blackjack" - 2:42

"What's Eatin' You" - 3:36

"Girls in Black" - 3:16

"Cheap Wine & Cheaper Women" - 3:10

"Heartbreaker" - 3:56

"Hellfire" - 2:19




Découvrez Airbourne!

TELEVISION : MARQUEE MOON




L'Histoire de Television se résume à ce seul album. Ou presque, puisque c'est après le départ de Richard Hell (le fameux inventeur du t-shirt "I Hate Pink Floyd", dont Johnny Rotten finira par piquer l'idée) pour les Heartbreakers que le groupe New Yorkais sortit son premier LP: Marquee Moon. Un album, comment dire?.. Punk. Mais pas "punk" comme l'entendront les "puristes du genre" qui s cachent aujourd'hui derrière des masques teints et acnéiques de fans de Blink 182... Certes, pas aussi punk que Rocket To Russia, des Ramones, sorti la même année, un modèle de rock primate et écervelé. Mais bon,neous persones pas dans les méandres d'une guerre de chapelles qui durera encore sûremen de longues années: est-ce du Punk? New Wave? Post Punk? Ou alternatif, expression fourre-tout favorite des rock-critics en herbe?

Nous conviendrons donc que ce groupe est inclassable, puisqu'il s'inscrit en droite ligne du Velvet Underground, groupe lui aussi allergique aux étiquettes. C'est justement le retour du féroce duel de guitares (concept inventé sur "Sister Ray" du même Velvet): à ma gauche, Richard Lloyd, guitariste rythmique au son acide et légèrement gras; à ma droite, Tom Verlaine, soliste, occasionnellement chanteur et poète, son de guitare cristallin. Les deux duellistes se livrent donc des batailles sans merci dans, de plus, des compositions défiant toute comparaison.

Sur "See No Evil", Verlaine enfourche le ton du hooligan new-yorkais; Lloyd le reprend avec une intro hachée et obsessionnelle. Dans "Venus", l'ambiance est plus onirique: "Je suis tombé dans les bras de la Venus de Milo"... L'intro de "Friction", elle, ressemble à un train en marche, vite rattrappé par la guitare solo. "Marquee Moon" atteint des sommets; avec ses 10 minutes (pas une de trop, malgré tout ce que le punk de base pourra en penser), bouillon de duels inégalables, et de moments uniques de solitude accentués par Richard Lloyd qui continue seul à jouer ses rythmes. Rêveur, ce titre reste le plus représentatif de l'album.
La section rythmique n'est pas en reste: écoutez la superbe basse d'"Elevation", titre dont les premières secondes rappellent un mystérieux lever matinal, et l'éclosion béate d'un bouton de fleur. Il est suivi de "Guiding Light" où le groupe redevient rêveur, une lumière dans la nuit. "Prove It", à la manière de la première plage, s'ouvre sur un riff efficace, mais ici sympathique, et limite pop. Pour conclure, dans "Torn Curtain", Verlaine atteint ostensiblement... Le Nirvana, tout simplement. Il apparait sublimé par un jeu de guitare magnifique, touche les cieux sur un fond de rythmique lente.Television sort donc un véritable ovni. C'est réellement ce qu'en pensa le co-producteur (Avec Verlaine), que Richard Lloyd entendit dire un beau jour: "Je ne peux pas signer le groupe. Ce n'est pas de la musique terrestre!" Il n'avait pas tort, au fond.


Note: *****


1- See No Evil – 3:53


2- Venus – 3:51


3- Friction – 4:44


4- Marquee Moon – 10:40


5- Elevation – 5:07


6- Guiding Light (Lloyd, Verlaine) – 5:35


7- Prove It – 5:02


8- Torn Curtain – 6:56



La réédition CD inclut trois versions alternatives de titres de l'album, un instrumental et Little Johnny Jewel, premier single du groupe. Television a enregistré deux albums studio mineurs et deux lives depuis Marquee Moon.







Découvrez Television!

dimanche 12 octobre 2008

MORIARTY : GEE WHIZ BUT THIS IS A LONESOME TOWN



Sorti le 9 Ocotbre 2007, "Gee Whiz But This Is A Lonesome Town" est le premier album du groupe aux membres venus des quatres coins du monde, Moriarty. En fait, si on veux être pointilleux, cet album n'est pas leur premier. En effet le groupe s'était deja autoproduit en 2005 pour un album de huit morceaux intitulé "The Ghostless Takes". Mais c'est l'album present qui va retenir notre attention. 12 pistes melangeant habilement folk apaisant, blues au air de retour au source, et une pointe de country pour rapeller les racines americaines du groupe. Le tout est porté par la voix posé, humide et particulierement agréable à l'oreille de la chanteuse Rosemary Moriarty, de son vrai nom Rosemary Standley.

L'album débute avec ce qu'on pourra appeler le "single " de l'album : "Jimmy", un soufle d'air frais et un retour à l'amerique coloniale ("The buffaloes used to say..."). Tout l'album suit cette même logique d'un certains rejet de la societé comme elle se presente aujourd'hui. Dans "Private Lily" on retrouve cette idée de l'exploitation froide de l'innocence : La petite Lily est au bord du gouffre et on lui propose de partir en guerre. Elle accepte sans se douter de rien ("I signed up for four years !"). Le côté dejanté de "Lovelinesse" autant au niveau des paroles que de l'intonation prise est lui aussi le bienvenue. C'est vrai que je ne coure que trés rarement nu dans les champs de tournesol... Du blues avec "Motel" dont la rythmique rapelle presque The Doors.

En definitive, "Gee Whiz But This Is A Lonesome Town" se revèle être un excellent album comme on en voit rarement dans notre petit exagone...Et cela se doit à des rythmes doux et reposants et à la voix de Rosemary Moriarty qui fait ressortir on ne sait quoi du fond de la memoire. Comme la voix d'une fille dont on a été vaguement amoureux et qui nous chuchote à l'oreille...

Liste des chansons :


1. Jimmy
2. Lovelinesse
3. Private Lily
4. Motel
5. Animals Can't Laugh
6. (…)
7. Cottonflower
8. Whiteman's Ballad
9. Tagono-Ura
10. Oshkosh Bend
11. Fireday
12. Jaywalker (Song For Beryl)

Note : ****


Découvrez Moriarty!


Du même groupe :

Un seul album de sortit pour le moment

mercredi 8 octobre 2008

GENESIS : WE CAN'T DANCE

Que dire de Genesis ? Ce groupe de rock progressif dont les debuts remontent à l'année 1969 avec l'enregistrement de "From Genesis to Revelation" a t'il vraiment gardé les valeurs qui on fait le succés de la formation d'origine ? Leur leader et compositeur Peter Gabriel n'a pas hesité dans les debuts de Genesis à donner une orientation clairement progressive au groupe, allant jusqu'à mettre en scène leurs concerts comme on le ferait pour une pièce de theatre. C'est sous l'influence d'artistes comme Nina Simone, Gary Brooker ou encore Procol Harum que Peter Gabriel ecrira les premiers albums de Genesis avant de quitter le groupe et de commencer une excellente carrière en solo en 1975. Il est vite remplacé par le chanteur et batteur Phil Collins. C'est lui qui assure l'écriture de "We Can't Dance" en 1992.

Consideré comme beaucoup comme un des plus grands disques de Genesis, "We Can't Dance" est un coup de gueule contre la montée de la musique techno en Angleterre et dans le reste du monde. On pourrait croire à un retour à des morceaux progressifs longs et contraire au critère du "vendable". Un espèce de retour au source de Genesis pour rappeler aux nouvelles generations ce que le mot "musique" signifie. Curieusement, c'est tout le contraire qui se produit. En voulant critiquer la musique commerciale, Genesis est tombé dedans. Des douze titres de l'albums sont tirés trois singles "I Can't Dance", "Jesus He Knows Me", et "No Son Of Mine". Ces trois morceaux n'ont plus rien à voir avec ce qu'on pouvait attendre de Genesis. Ils sont simples, faciles à ecouter, fait pour plaire à tout le monde. en deux mots : Rock FM. Le bilan est hélas vrai pour tout l'album. Même la tentative d'un faible retour au progressif ("Driving The Last Spike") est insipide et ininteressant. Il n'a de progressif que sa longueur (Des 10 : 08 minutes on ne retiendra pas grand chose.)

En definitive, "We Can't Dance" est un album decevant, temoin de la decadence d'un groupe qui tente sans succés à s'adapter à son époque. Il rapelle la lente chute de Pink Floyd dans un rock progressif commercial et sa transformation en machine à tube (en plus desastreux.)

Liste des morceaux :


1. No Son of Mine (6:40)
2. Jesus He Knows Me (4:16)
3. Driving the Last Spike (10:09)
4. I Can't Dance (4:01)
5. Never a Time (3:50)
6. Dreaming While You Sleep (7:17)
7. Tell Me Why (4:59)
8. Living Forever (5:41)
9. Hold on My Heart (4:38)
10. Way of the World (5:39)
11. Since I Lost You (4:10)
12. Fading Lights (10:17


Note : *

Du même groupe :

Vous allez aimer :
- A Trick of the Tail
- Nursery Cryme

A eviter :
- Calling All Stations


Découvrez Genesis!

lundi 6 octobre 2008

SPARKS : EXOTIC CREATURES OF THE DEEP

Sparks, (et non pas "The Sparks" comme on pourrait le croire) est un groupe de Los Angeles formé en 1970. Produisant une musique athipique qui ne peut être classé dans aucun style connu à ce jour (si certains morceaux peuvent se ratacher à un genre, l'oeuvre entiere est totalement inclassable), les Sparks n'ont jamais connu le succés qu'il meritait. Et si l'album "Kimono My House" a remporté un relatif succés aux U.S.A, le publique français n'a jamais accepté (ou decouvert) le duo des frères Mael (Ron aux claviers et Russel au chant.)

Sortit en 2006, leur album "Hello Young Lovers" a reussi à prouver que le style des Sparks a bien mieux vieilli que celui de la plupart de ses contemporains et peut facilement être qualifié d'intemporel. Aprés cette performance, on été en droit d'attendre aussi bien de l'album "Exotic Creature Of The Deep" sorti le 19 mai 2008.
C'est donc la tête pleine des melodies de "Hello Young Lovers" que j'ai commencé l'ecoute de cet album. Premier point, la voie de Russel Mael (qui rappelont le a 60 ans) n'a rien perdu de sa puissance et de son originalité qui on fait le talent de Sparks pendant 38 ans de bon et loyaux services. L'album s'annonce donc sous les meilleurs augures. Et on est forcé d'admettre qu'il est plutôt bon. Les morceaux sont toujours aussi variés et le style plutôt different de "Hello Young Lovers" accroche facilement. Malheureusement, l'album ne se demarque pas dans l'ensemble. Certains morceaux aurait gagnés à être racourci et le style répétitif de l'album precedent est moins accrocheur et pourra en lasser certains. L'utilisation intensive du synthetiseur font tendre certains morceaux vers un rock electro pas toujours trés bien maitrisé.

Malgré ces quelques defauts, "Exotic Creatures Of The Deep" reste un disque honnete et mérite l'achat pour tout amateur des Sparks. Applaudissont l'initiative d'un groupe qui innove en permanence et semble jouer une musique intemporelle. C'est toujours mieux que les albums insipides que nous sortent habituellement les vieilles gloires.

Liste des morceaux :

1. Intro (1:02)
2. Good Morning (3:53)
3. Strange Animal (5:45)
4. I Can't Believe That You Would Fall for All the Crap in This Song (3:54)
5. Let the Monkey Drive (4:09)
6. Intro Reprise (0:24)
7. I've Never Been High (4:31)
8. (She Got Me) Pregnant (4:13)
9. Lighten Up, Morrissey (4:14)
10. This is the Renaissance (3:45)
11. The Director Never Yelled 'Cut' (3:54)
12. Photoshop (4:01)
13. Likeable (6:13)


Note : ***


Du même groupe :

vous allez aimer :
- Kimono My House
- Hello Young Lovers
- Propaganda

A eviter :
- Big Beat


Découvrez Sparks!

dimanche 5 octobre 2008

YES : CLOSE TO THE EDGE


Sortie en septembre 1972, par le groupe alors composé de Jon Anderson au chant, de Chris Squire à la basse, de Steve Howe à la guitare, de Rick Wakeman aux claviers et de Bill Bruford à la batterie, cet album atteint rapidement la 3éme place du Billboard. Veritable monument du rock progressif, la galette ne contient pourtant que trois morceaux (Mais c'est sans doute de là que cet album tire sa force.)
On commence avec le sublime "Close To The Edge" qui donne son nom à l'album. Arrangements allanbiqués des claviers de Rick Wakeman, jouant beaucoup sur les possibilités de l'orgue donne au morceau une tonalité aerienne que l'impressionant jeu de guitare de Steve Howe vient immediatement renforcer.
On enchaine avec "And you and I", sans qu'on pourrait considerer comme la seule faiblesse de cette album (si on considere qu'il possede des faiblesses...) En fait il serait plus juste de dire que ce morceau est moins sublime que les deux autres. Mais ce défaut minime est completement oublié dés le debut du troisiéme et dernier morceau de l'album : "Siberian Kathru". Le jeu de guitare de Steve Howe impressione là encore par son habile compromis entre riff efficace et solos alambiquées. On note un trés beau solo de clavecin vers le debut du morceau

En definitive, Close To The Edge est un album magnifique, à posseder absolument, qu'on soit amateur de rock progressif ou non.

Liste des morceaux :


1. Close to the Edge (18:50)
I. The Solid Time of Change
II. Total Mass Retain
III. Get Up I Get Down
IV. Seasons of Man

2. And You And I (10:09)
I. Cord of Life
II. Eclipse
III. The Preacher The Teacher
IV. Apocalypse

3. Siberian Khatru (8:57)


Note : ****
Du même groupe :

1. Vous allez aimer :
- Fragile
- The Yes Album

2. A eviter :
- Union
- The Ladder


Découvrez Yes!