mercredi 8 octobre 2008

GENESIS : WE CAN'T DANCE

Que dire de Genesis ? Ce groupe de rock progressif dont les debuts remontent à l'année 1969 avec l'enregistrement de "From Genesis to Revelation" a t'il vraiment gardé les valeurs qui on fait le succés de la formation d'origine ? Leur leader et compositeur Peter Gabriel n'a pas hesité dans les debuts de Genesis à donner une orientation clairement progressive au groupe, allant jusqu'à mettre en scène leurs concerts comme on le ferait pour une pièce de theatre. C'est sous l'influence d'artistes comme Nina Simone, Gary Brooker ou encore Procol Harum que Peter Gabriel ecrira les premiers albums de Genesis avant de quitter le groupe et de commencer une excellente carrière en solo en 1975. Il est vite remplacé par le chanteur et batteur Phil Collins. C'est lui qui assure l'écriture de "We Can't Dance" en 1992.

Consideré comme beaucoup comme un des plus grands disques de Genesis, "We Can't Dance" est un coup de gueule contre la montée de la musique techno en Angleterre et dans le reste du monde. On pourrait croire à un retour à des morceaux progressifs longs et contraire au critère du "vendable". Un espèce de retour au source de Genesis pour rappeler aux nouvelles generations ce que le mot "musique" signifie. Curieusement, c'est tout le contraire qui se produit. En voulant critiquer la musique commerciale, Genesis est tombé dedans. Des douze titres de l'albums sont tirés trois singles "I Can't Dance", "Jesus He Knows Me", et "No Son Of Mine". Ces trois morceaux n'ont plus rien à voir avec ce qu'on pouvait attendre de Genesis. Ils sont simples, faciles à ecouter, fait pour plaire à tout le monde. en deux mots : Rock FM. Le bilan est hélas vrai pour tout l'album. Même la tentative d'un faible retour au progressif ("Driving The Last Spike") est insipide et ininteressant. Il n'a de progressif que sa longueur (Des 10 : 08 minutes on ne retiendra pas grand chose.)

En definitive, "We Can't Dance" est un album decevant, temoin de la decadence d'un groupe qui tente sans succés à s'adapter à son époque. Il rapelle la lente chute de Pink Floyd dans un rock progressif commercial et sa transformation en machine à tube (en plus desastreux.)

Liste des morceaux :


1. No Son of Mine (6:40)
2. Jesus He Knows Me (4:16)
3. Driving the Last Spike (10:09)
4. I Can't Dance (4:01)
5. Never a Time (3:50)
6. Dreaming While You Sleep (7:17)
7. Tell Me Why (4:59)
8. Living Forever (5:41)
9. Hold on My Heart (4:38)
10. Way of the World (5:39)
11. Since I Lost You (4:10)
12. Fading Lights (10:17


Note : *

Du même groupe :

Vous allez aimer :
- A Trick of the Tail
- Nursery Cryme

A eviter :
- Calling All Stations


Découvrez Genesis!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire